Rédaction web GEO : comment rédiger pour l’IA ?

Personne qui rédige avec l'IA ChatGPT

L’essentiel à retenir sur la rédaction pour l’IA

  • Le SEO ne suffit plus. Il faut désormais penser GEO pour que votre contenu soit lisible et recommandé par les IA comme ChatGPT, Gemini ou les futurs AI Overviews de Google.
  • Pour plaire aux LLM, la structure est reine ! Pensez à la pyramide inversée, commencez par un résumé clair et utilisez un format granulaire (listes à puces, tableaux comparatifs…).
  • Pour devenir une source de référence citée par les IA, appuyez votre contenu sur des données scientifiques, des rapports officiels et le respect du critère E-E-A-T.
  • Ne tombez pas dans le piège d’écrire comme une IA ! Les algorithmes valorisent la nuance, la présence d’un contexte précis et l’emploi d’une syntaxe directe.
  • Utilisez Claude pour ajouter de la nuance à vos textes, ChatGPT pour le brainstorming et Gemini pour croiser vos sources. Mais surtout, gardez toujours le contrôle sur le rendu final pour ajouter votre plus-value d’expert.

Le paysage de la recherche en ligne est en pleine mutation. Même si Google reste incontournable, nous observons qu’une nouvelle réalité s’impose. Aujourd’hui, ce sont des millions d’utilisateurs qui se tournent vers des intelligences artificielles comme ChatGPT, Gemini ou Perplexity pour obtenir des réponses à leurs questions. Pour les rédacteurs web, cette évolution est assez déroutante… mais il s’agit surtout d’un défi passionnant ! Comment créer du contenu qui soit à la fois performant sur les moteurs de recherche ET facilement exploitable par les LLM ? Suivez notre guide.

Pourquoi faut-il désormais rédiger pour l’IA ?

Le SEO traditionnel reste essentiel pour booster votre site, mais désormais, il ne suffit plus ! Beaucoup d’internautes utilisent les IA génératives pour effectuer leurs recherches, poser des questions, obtenir des comparatifs entre des produits, faire des résumés… Ainsi, si votre contenu n’est pas assez « lisible » par ces outils, vous passez à côté d’une audience considérable.

D’ailleurs, Google lui-même intègre de plus en plus l’IA dans ses résultats de recherche : nous le voyons dans certains pays (la France ne devrait plus tarder !) avec AI Overviews. Ce sont de petits encadrés générés automatiquement qui puisent leurs informations dans les contenus les mieux structurés et les plus fiables du web. Rédiger pour l’IA, c’est donc aussi optimiser sa visibilité sur Google !

Pour autant, la rédaction web pour l’IA n’est pas une révolution qui remplacera le SEO : loin de là. C’est une évolution qui vient le compléter. Et justement, il est aujourd’hui question de stratégies GEO (Generative Engine Optimization) pour désigner l’équivalent du SEO pour les IA génératives. Nous voyons donc bien ici leur complémentarité, et surtout, leur objectif commun : fournir une information claire, pertinente et facilement accessible à l’utilisateur, qu’il soit humain ou algorithmique. 

Quelles sont les techniques à connaître pour bien rédiger pour l’IA ?

Vous souhaitez vous mettre à la rédaction pour l’IA ? Sachez qu’il n’est pas trop tard pour se lancer, bien au contraire ! Voici quelques conseils que nous pouvons vous donner pour intégrer les IA génératives dans vos objectifs rédactionnels.

Maîtriser les fondamentaux du SEO

Nous l’avons vu : SEO et GEO sont intrinsèquement liés en ce qui concerne leurs objectifs. Et c’est aussi le cas pour leurs bases ! Si votre site web profite déjà d’un excellent référencement naturel, il sera encore plus simple d’accroître sa visibilité sur les IA génératives.

Un contenu bien structuré, avec des balises Hn cohérentes, des mots-clés pertinents et une architecture logique sera aussi bien interprété par les algorithmes des moteurs de recherche que par les LLM. Veillez aussi à ce que votre site web soit suffisamment optimisé (selon les standards W3C).

Répondre à l’intention de recherche dès l’introduction

Les IA cherchent à fournir des réponses rapides et synthétiques. C’est pourquoi il est vivement conseillé de placer l’essentiel de votre message dès les premières lignes, en introduction. Vous maximisez dès lors vos chances d’être cité, voire recommandé ! Pour faire simple, il s’agit du principe de la pyramide inversée (déjà bien connu des journalistes) mais appliqué à la rédaction web.

Proposer un résumé clair en début d’article

Un paragraphe synthétique placé au début de votre contenu permet à l’IA d’identifier immédiatement les informations clés. Ce résumé fait office de « carte d’identité » pour votre article : il facilite l’extraction des données essentielles et améliore vos chances d’apparaître dans les réponses générées.

Structurer l’information avec des tableaux et des listes

Les IA adorent les données organisées. Un tableau comparatif, une liste à puces ou une énumération permettent de présenter l’information de manière claire et facilement exploitable. Il s’agit d’un format dit « granulaire », et cela correspond parfaitement à la façon dont les LLM traitent et restituent les contenus !

Bon à savoir : d’un point de vue technique, les données structurées sont particulièrement importantes. Pour bien vous y prendre, rendez-vous sur Schema.org et concevez vos balises selon les recommandations données. Les IA raffolent de ce code invisible, car il leur indique explicitement si telle ou telle information est une FAQ, une recette de cuisine, un événement… 

S’appuyer sur des sources scientifiques et fiables

Les IA valorisent les contenus qui citent des sources crédibles : des études scientifiques, des rapports officiels, des données institutionnelles… Ces références renforcent l’autorité de votre site aux yeux des algorithmes et garantissent la fiabilité des informations que vous transmettez. Avec son critère E-E-A-T, Google récompense aussi cette approche : c’est donc autant recommandé pour le SEO que le GEO !

Privilégier les phrases courtes et directes

Pour bien se faire comprendre des IA génératives (et même des humains), privilégiez une syntaxe simple, sans constructions alambiquées ni fioritures. Pour transmettre une information, allez toujours droit au but ! Chaque phrase doit apporter quelque chose d’utile, sinon, vous risquez de faire rapidement décrocher votre lectorat…

Quelles sont les erreurs à éviter lors de la rédaction pour l’IA ?

Tout comme il existe des pratiques à bannir en SEO, si vous voulez vous mettre à la rédaction GEO, il est bon de connaître les erreurs à ne pas commettre. En voici quelques-unes à éviter absolument !

Femme qui rédige sur son ordinateur portable

Bourrer les mots-clés sans discernement

Vous avez peut-être déjà entendu parler du keyword stuffing, une pratique qui consistait à placer de nombreux mots-clés dans un contenu… En plus d’être devenue très nuisible pour le SEO, elle est aussi vivement déconseillée pour les IA ! Aujourd’hui, les algorithmes détectent très facilement cette suroptimisation et la pénalisent fortement. Intégrez plutôt vos mots-clés de façon naturelle, au service du sens de votre contenu.

Répondre de façon trop vague à l’intention de recherche

Un article qui tourne autour du pot, sans jamais répondre à la question présente dans son titre, sera tout bonnement ignoré par les IA. Imaginez que vous rédigiez un article intitulé « Comment choisir mon forfait de téléphone ? » : le but, ici, sera donc de conseiller l’utilisateur pour qu’il trouve le meilleur forfait de téléphone selon son profil… Et non simplement énumérer les offres du site !

Manquer de contexte

Toutes les informations clés doivent être placées de façon compréhensible. Si les IA détestent bien une chose, ce sont les références implicites ! Même brièvement, évitez donc les raccourcis qui supposent une connaissance préalable du lecteur. Les LLM (comme les internautes) ont besoin de comprendre le « pourquoi » et le « comment » de chaque affirmation.

Négliger la structure et la hiérarchie

Attention aux phrases trop longues, aux paragraphes qui n’en finissent plus, au manque de sous-titres… Vous ne feriez qu’ajouter des obstacles à la bonne compréhension de votre contenu. La structure n’est pas seulement esthétique, c’est un outil de clarté indispensable pour tous vos lecteurs, humains comme machines !

Laisser l’IA rédiger à 100 %

C’est assez paradoxal, mais le meilleur contenu pour l’IA est celui qui reste profondément humain. En effet, si tout votre contenu web est 100 % rédigé par l’IA, il devient impossible de vous démarquer de la concurrence ! Pourquoi ? Car les IA génératives n’inventent rien : elles se basent purement sur des données existantes et réfléchissent en fonction de ces dernières. C’est pourquoi la meilleure rédaction pour l’IA reste celle qui mêle l’expertise humaine aux compétences de la machine. 

Même si ChatGPT ou Claude peuvent rédiger du contenu selon votre prompt, pensez toujours à repasser derrière pour ajouter votre ton, vos exemples… votre regard en tant qu’humain, tout simplement. Ce contenu ajouté sera grandement apprécié par les IA, les moteurs de recherche, mais aussi vos utilisateurs !

Ignorer l’analyse des réponses IA

Avant de rédiger, interrogez les IA sur votre sujet. Analysez leurs réponses, identifiez les sources qu’elles citent et repérez les angles qu’elles privilégient. Il s’agit d’une démarche très similaire à l’analyse SERP réalisée en SEO, et elle vous permettra de créer un contenu encore plus pertinent.

Quels sont les outils disponibles afin de rédiger pour l’IA ?

Pour créer du contenu optimisé pour les LLM, quoi de mieux que de travailler avec eux ? Plusieurs outils d’IA générative se distinguent par leurs capacités rédactionnelles.

Claude (Anthropic)

C’est notre outil de prédilection chez BASH/ ! Pourquoi l’avoir choisi ? Car il possède une belle capacité à produire des textes nuancés, bien structurés et naturels. Son approche « constitutionnelle » lui permet de générer des contenus fiables tout en respectant des consignes éditoriales complexes. 

Pourquoi l’utiliser ? Pour de la rédaction longue, de l’analyse de documents et de la reformulation.

ChatGPT (OpenAI)

Le plus populaire des assistants IA reste une référence incontournable. ChatGPT brille par sa polyvalence et sa capacité à s’adapter à différents styles rédactionnels. Depuis sa version GPT-4, il peut naviguer sur Internet pour enrichir ses réponses avec des données actualisées en temps réel.

Pourquoi l’utiliser ? Pour brainstormer, structurer ses idées ou rédiger des premiers jets.

Gemini (Google)

Avec Gemini, vous pouvez vérifier facilement toutes les sources présentes sur le web et croiser les informations, puisqu’il profite d’une intégration native avec l’écosystème de Google. Pour la rédaction SEO et GEO, c’est un avantage de taille ! Et au-delà de la rédaction, l’IA se débrouille aussi très bien dans tout ce qui concerne les images, les vidéos, les audios… 

Pourquoi l’utiliser ? Pour la recherche d’informations, élaborer des plans pour ses contenus et analyser tout type de supports. 

À retenir : ces outils ne remplacent pas l’expertise humaine : ils viennent l’assister et l’amplifier ! L’IA propose, structure et suggère. Vous, en tant que professionnel(le) du web, allez ensuite valider, enrichir et personnaliser le contenu produit.

Gardez à l’esprit que la rédaction GEO n’est que toute récente. Chez BASH, nous commençons tout juste à intégrer ces nouvelles pratiques à notre méthodologie de rédaction web SEO, et elles ne vont cesser de progresser avec le temps ! Pour autant, notre approche reste et restera toujours la même : utiliser l’IA comme un outil au service de l’humain, jamais l’inverse. 

Vous souhaitez créer des contenus optimisés pour l’IA et les moteurs de recherche comme Google ? Contactez-nous pour discuter ensemble de votre projet !

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